Homélies du Père Jacques Pineault

C 18 LUC 12,13-21 (11)

Chimay : 31.07.2022

Frères et sœurs, en cette période de vacances d’été, les textes liturgiques nous proposent de réfléchir sur les biens matériels. Oui, bien sûr, nous en avons besoin pour assurer notre quotidien. Mais le vrai problème est ailleurs : on se donne beaucoup de peine pour accumuler les richesses, on fait preuve d’ingéniosité, on s’impose des fatigues qui ruinent la santé, parfois l’union des foyers, que sais-je encore ? Le confort matériel c’est bien, mais si notre vie n’est pas remplie d’amour, il manque l’essentiel. Il vaut mieux être heureux dans un taudis que malheureux dans un château.

C 17 LUC 11,01-13 (14)

Chimay : 24.07.2022

 

 

Frères et sœurs, l’évangile de ce dimanche nous parle de Jésus, qui prie seul à l’écart. « Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples ». Et Jésus répond : « Lorsque vous priez, dites : Père » (Lc 11,1). Ce mot est le secret de la prière de Jésus. Il est la clé qu’il nous donne lui-même. Nous allons vers le Père par Jésus, faisant nôtre les mots de sa prière filiale grâce au don de son Esprit. C’est ainsi que nous pourrons, nous aussi, entrer en dialogue confidentiel avec le Père, qui l’a accompagné toute sa vie. Mais allez-vous me dire, prier, ce n’est pas facile ! Et comment le prier ? Réponse de Jésus : Comme des enfants qui s’adressent à leur père avec confiance.

C 13 LUC 09,51-62 (15)

Chimay : 26.06.2022

Frères et sœurs, l’évangile qui nous est proposé pour ce dimanche nous présente trois aspects différents de la personnalité de Jésus : Il décide, avec courage, de prendre la route de Jérusalem. Il renonce à toute violence. Et enfin, il propose des exigences à la foule de ceux qui le suivent.

C 16 LUC 10,38-42 (16)

Chimay : 17.07.2022 

Frères et sœurs, le livre de la Genèse (18,1-10) et l’évangile de saint Luc nous parlent de l’accueil et de l’hospitalité. Abraham se montre très généreux envers les trois hommes qui s’approchent de sa tente : il court à leur rencontre, se prosterne jusqu’à terre, leur apporte de l’eau pour se laver les pieds et les invite à manger. De même, Jésus reçoit l’hospitalité dans la maison de Marthe et de Marie où l’une l’écoute et l’autre lui prépare à manger. Voilà donc deux récits très proches l’un de l’autre. Mais il y a entre eux une différence importante. Dans la Genèse, aux chênes de Mambré, ce qui est mis en avant, c’est la générosité du patriarche qui accueille les invités, à l’heure la plus chaude du jour. Dès que ces derniers s’approchent de sa tente, il va à leur rencontre. Il leur demande d’accepter son hospitalité. Il leur manifeste une disponibilité extraordinaire. Il fait bien les choses pour accueillir Dieu à travers ces trois voyageurs ! Ce qui est surprenant, c’est qu’il s’adresse à eux comme à une seule personne. Il les appelle « Mon Seigneur » (Gn 18,3).

C SAINTE TRINITÉ JEAN 16, 12-15 (15)

Chimay : 12.06.2022

Frères et sœurs, en ce dimanche, nous sommes tous invités à la sainteté. Notre Dieu trois fois saint veut nous faire partager sa sainteté. Elle est offerte à tous, même aux pauvres pécheurs que nous sommes. Notre Dieu nous aime tous au point de nous faire partager sa vie. C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans les textes de la Parole de Dieu de ce jour.

C 15 LUC 10,25-37 (16)

Frères et sœurs, les lectures bibliques de ce dimanche nous adressent une invitation à « écouter la voix du Seigneur ». Beaucoup ont tendance à penser que sa voix est lointaine et inaccessible. Quand ils prient, ils ont l’impression de parler à un mur ; si Dieu ne répond pas, comment savoir ce qu’il attend de nous ? D’une manière ou de l’autre, nous pouvons avoir ce sentiment de l’absence de Dieu dans notre vie.

C PENTECÔTE JEAN 14,15-16.23b-26 (13)

Chimay : 05.06.2022

 

Frères et sœurs, en ce jour de la Pentecôte, nous arrivons à la fin du temps pascal. C’est le début du temps de l’Église. Les apôtres se trouvaient réunis tous ensemble au Cénacle. Tous étaient assidus à la prière avec Marie, la mère de Jésus et quelques proches. Cette présence de la Vierge Marie devait être plus qu’une mince consolation pour les apôtres depuis les quelques apparitions du Ressuscité qu’ils avaient vécues. C’était certainement une présence lumineuse au sein de l’Eglise naissante. C’est une invitation discrète à accueillir la Vierge Marie dans notre Cénacle. C’est là qu’intervient l’événement de la Pentecôte. Saint Luc nous le décrit dans un langage très imagé : il nous parle d’un violent coup de vent et de « langues qu’on aurait dites de feu » (Ac 2,3). Alors « tous furent remplis de l’Esprit Saint » (Ac 2,4).