Homélies de Dom Armand Veilleux

21 July 2024 - 16th Sunday "B”

Jer 23:1-6; Eph 2:13-18; Mark 6:30-34

Homélie

          In the Old Testament, three figures play important and complementary roles within the people of Israel: the king, who holds political authority; the priest, who carries out the religious rituals; and the prophet, who, often at the risk of his own life, reminds the king, the priest and the people of their duties and sins, and of God's expectations of them.

20 juillet 2024 - samedi de la 15ème semaine

Mi 2, 1-5; Mt 12, 14-21

H O M É L I E

           En ces temps de "globalisation" et de "mondialisation" -- d'une certaine mondialisation toute dominée par l'économique -- le fossé entre les nations riches et les nations pauvres se creuse de plus en plus, tout comme celui entre les riches et les pauvres au sein de chaque pays.

13 July 2024 - Saturday of the 14th week - even-numbered year

Is 6:1-8; Mat 10:24-33

Homily

In the last of the Beatitudes (Mt 5:10-12), Jesus declared blessed those who are persecuted for the sake of justice. Blessed are you," he said, " when people insult you, persecute you and say all kinds of evil against you falsely for my sake. And he added, "This is how the prophets before you were persecuted. " The Gospel passage we have just read is a sort of commentary on and explanation of this beatitude.

19 juillet 2024 - Vendredi de la 15ème semaine PAIRE

Is 38, 1-6. 21-22. 7-8; Matthieu 12:1-8

H O M É L I E

          Dans l'Évangile d'hier Jésus établissait une comparaison entre ses commandements, qui sont un joug facile à porter et un fardeau léger, d'une part et, d'autre part, le poids sous lequel les Scribes et les Docteurs de la Loi écrasaient le peuple. Et il invitait à venir à lui tous ceux qui peinaient sous le poids du fardeau. L'Évangile d'aujourd'hui continue cette polémique, avec un exemple concret.

13 juillet 2024 – samedi de la 14ème semaine – année paire

Is 6, 1-8 ; Mat 10, 24-33 

Homélie

           Dans la dernière des béatitudes (Mt 5,10-12) Jésus avait déclaré bienheureux ceux qui sont persécutés pour la justice. « Heureux êtes-vous, avait-il dit, lorsque l’on vous insulte, que l’on vous persécute et que l’on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. » Et il ajoutait « C’est ainsi en effet qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. » Le passage d’Évangile que nous venons de lire commente en quelque sorte et explique cette béatitude

18 juillet 2024 – Jeudi de la 15ème semaine "B"

Isaïe 26:7-19; Matthieu 11:28-30

H O M É L I E

Nous poursuivons la lecture du Chapitre 11 de saint Matthieu, où celui-ci a regroupé diverses paroles brèves de Jésus. Certaines de ces paroles ont été placées ailleurs par les autres Évangélistes; et d'autres, comme celle que nous venons de lire, sont propres à Matthieu. Il serait futile d'essayer de retrouver la situation précise dans laquelle ces paroles ont été prononcées par Jésus. Il s'agit de petits textes ou récits isolés qui circulaient dans l'Église primitive avant d'être regroupés dans nos Évangiles. Ils ont une valeur et une force percutante en eux-mêmes, indépendamment de tout contexte.

12 juillet 2024 – Vendredi de la 14ème semaine – année paire

Osée 14, 2-10 ; Matthieu 10, 16-23 

Homélie

           La première lecture d’aujourd’hui continue le beau texte d’hier tiré du prophète Osée, appelant à la conversion. Il nous appelle à revenir au Seigneur en lui parlant. La formule est à la fois belle et surprenante : « Prenez avec vous des paroles et revenez au Seigneur ». Nous nous demandons parfois s’il est vraiment nécessaire d’utiliser des paroles dans notre prière, puisque Dieu sait d’avance tout ce que nous allons lui dire. Et pourtant le prophète nous dit « Prenez avec vous des paroles... ». C’est que Dieu désire nous rencontrer en quelque sorte sur notre terrain, converser avec nous dans un langage humain. Dans l’Ancien Testament, nous pouvons dire qu’il s’agissait d’anthropomorphisme. Mais dans le Nouveau Testament, Dieu s’est fait l’un d’entre nous et nous a parlé dans notre propre langage. Le Verbe de Dieu s’est fait parole humaine. Nous pouvons donc – et nous devons – lui parler. En réalité, ce n’est pas Lui qui en a besoin. C’est nous.