Tous les appels dans le Nouveau Testament sont des appels individuels et personnels. Jésus ne lance pas des appels généraux à quiconque voudrait devenir son disciple. Il s'agit toujours d'un "Viens, suis-moi !" adressé à une personne concrète. Cependant ici, tout de suite après la première annonce de sa passion, Jésus énumère certaines des conditions que doivent rencontrer tous ceux qui sont appelés et qui désirent répondre à cet appel.
All calls in the New Testament are individual and personal. Jesus does not issue general calls to anyone who wants to become His disciple. It is always a ‘Come, follow me!’ addressed to a specific person. However, here, immediately after the first announcement of his passion, Jesus lists some of the conditions that must be met by all those who are called and who wish to respond to this call.
This gospel story, generally known as the "Transfiguration", corresponds to a literary style known as the Apocalyptic. It is a style found not only in the last Book of the New Testament, known precisely as the Apocalypse, but also in several passages of the Gospels. The liturgical lectionary for today's feast day quite rightly gives us as its first reading a vision from the Book of Daniel, which is precisely along these lines.
Il y a plusieurs points communs entre les deux lectures que nous venons d'entendre. Toutes les deux révèlent la propension humaine à vouloir la libération et le salut mais sans en payer le prix. Les Hébreux avaient été en servitude durant quelques siècles en Égypte, et ils en avaient fui d'une façon merveilleuse et miraculeuse, sous la conduite de Moïse et d'Aaron. Sous leur direction, ils n'avaient pas hésité à prendre la route du désert. Mais dès que les difficultés de la vie au désert se manifestent, dès que l'eau et la nourriture commencent à manquer ils ont la nostalgie de leur vie de servitude et se révoltent contre Moïse et Aaron. "Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte pour nous conduire en ce sinistre lieu?"
L'événement qui est au coeur de ce récit évangélique est placé par l'Évangéliste Matthieu entre deux manifestations de l'attention de Jésus pour les affamés et les malades. Notre texte commence en effet par la mention de la multiplication des pains et se termine en racontant que les foules amènent leurs malades à Jésus afin qu'ils puissent être guéris, ne fût-ce qu'en touchant la frange de son manteau.
Ce récit évangélique qu’on appelle généralement la « Transfiguration » répond à un style littéraire qu’on appelle l’Apocalyptique. C`est un style que l’on retrouve non seulement dans le dernier Livre du Nouveau Testament, qu’on appelle précisément l’Apocalypse, mais aussi en plusieurs passages des Évangiles. C’est donc à très juste titre que le Lectionnaire liturgique pour la Fête d’aujourd’hui nous donne comme première lecture une vision du Livre de Daniel, qui se situe précisément dans cette ligne.
The event at the heart of this Gospel story is placed by the Evangelist Matthew between two manifestations of Jesus' concern for the hungry and the sick. Our text begins with the mention of the multiplication of the loaves and ends with the account of the crowds bringing their sick to Jesus so that they might be healed, if only by touching the fringe of his cloak.