Tout le chapitre 14 de Luc est constitué de ce qu’on pourrait appeler des « propos de table » de Jésus. Ces « propos de tables », même si Luc est le seul des évangélistes à les rapporter, étaient un genre littéraire populaire couramment utilisé à l’époque.
The entire chapter 14 of Luke is made of what could be called Jesus' ‘table talks’. These ‘table talks,’ even though Luke is the only evangelist to report them, were a popular literary genre commonly used at the time.Jesus is invited to a banquet; and, like all the other guests, He speaks when His turn comes, offering some reflections and teachings.
Cet Évangile nous met en présence de deux hommes fort différents l'un de l'autre. Le premier, Jean-Baptiste, est un homme libre, sans pouvoir et sans ambition et donc aussi sans peur. L'autre est un homme ayant beaucoup de pouvoir entre ses mains, esclave de ses calculs et de ses ambitions et à cause de cela constamment tiraillé par la peur.
Pour quiconque a un peu d’expérience du marché de l’argent ou qui est sensibilisé à la justice sociale, cet Évangile pourra faire problème. Mais cette parabole ne traite pas d’économie ou de justice sociale ; sa préoccupation ne porte pas non plus sur les talents que nous avons reçus et que nous devons faire produire. Cette parabole-ci, comme toutes les autres paraboles, nous parle avant tout de Dieu. Elle nous enseigne quelque chose sur la générosité de Dieu qui nous récompense toujours d’une façon totalement disproportionnée par égard à ce que nous apportons.
This Gospel presents us with two men who are very different from each other. The first, John the Baptist, is a free man, without power or ambition, and therefore also without fear. The other is a man with a great deal of power in his hands, enslaved by his calculations and ambitions, and because of that constantly torn by fear.
For anyone with a little experience of the money market or who is sensitive to social justice, this Gospel may be problematic. But this parable is not about economics or social justice; nor is it concerned with the talents we have received and must put to work. This parable, like all other parables, speaks to us first and foremost about God. It teaches us something about God's generosity, which always rewards us in a way that is totally disproportionate to what we contribute.
L’Évangile d’aujourd’hui, tiré d’un des derniers chapitres de l’Évangile de Matthieu, souligne l’un des défis majeurs de la vie chrétienne : celui de demeurer vigilant, persévérant et fidèle jusqu’au bout.