Homélies de Dom Armand Veilleux

15 février 2024 -- Jeudi après le Mercredi des Cendres

Dt 30, 15-20 ; Lc 9, 22-25

H O M É L I E         

          Le mystère pascal est une réalité complexe, qui comprend, indissolublement, le mémorial de la mort du Christ et de sa résurrection. Sa mort n'aurait pas de sens si elle n'était un acte d'obéissance et d'amour à l'égard du Père; et la résurrection n'a de sens qu'en relation avec cette mort, puisqu'elle est la réponse du Père à l'obéissance pleine d'amour de son Fils. C'est pourquoi les textes liturgiques nous mettent d'emblée en présence de ce diptyque, en nous faisant entendre dès le deuxième jour de Carême cette parole de Jésus: "Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup... qu'il soit mis à mort et, le troisième jour, qu'il ressuscite".

12 février 2024 – lundi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire

Jc 1, 1-11 ; Mc 8, 11-13

Homélie

          Après la guérison du sourd-muet en terre païenne, que nous racontait le passage d’Évangile que nous avons lu vendredi dernier, et la seconde multiplication des pains, que racontait l’Évangile de samedi, Jésus est revenu en terre t’Israël. Tout de suite il est de nouveau confronté aux Pharisiens qui cherchent toujours à le prendre en défaut. Cette fois-ci ils lui demandent un signe venu du ciel.

8 février 2024 – jeudi de la 5ème semaine ordinaire

1R 11, 4-13 ; Mc 7, 24-30

HOMÉLIE

            Cet Évangile nous révèle beaucoup de choses aussi bien sur la personne de Jésus que sur la prière. D’ailleurs, notre attitude face à la prière révèle en général assez bien l’image que nous avons de Dieu et du Christ.

11 février 2024 - 6ème dimanche "B"

Lév. 13, 1-2. 45-46; I Cor. 10, 31-11, 1; Marc 1, 40-45

H O M É L I E

          On ne sort jamais indemne d’une véritable rencontre. On s’en trouve toujours transformé, au moins dans une certaine mesure, pour le meilleur ou pour le pire.

7 février 2024, mercredi de la 5ème semaine ordinaire

1R 10, 1-10; Mc 7,14-15.17-23

Homélie

          La lecture d’Évangile que nous venons d’entendre est la continuation de celle d’hier. Marc nous y raconte l'une des rencontres difficiles et douloureuses entre Jésus et les autorités du peuple – c’est-à-dire Pharisiens et Scribes -- qui se sont donnés comme tâche de le prendre en faute, pour se débarrasser de lui. Jésus les traite une fois de plus d'hypocrites, car ils ont fini par donner tellement d'importance aux pratiques religieuses extérieures, qu'ils ont perdu de vue la relation entre ces pratiques et l'expérience personnelle de Dieu.

9 février 2024- vendredi de la 5ème semaine ordinaire

1R 11, 29-32. 12, 19 ; Mc 7, 31-37

H O M É L I E 

          Les Évangiles nous montrent rarement Jésus en dehors du territoire d’Israël. Dans les passages de l’Évangile de Marc que nous avons lus ces jours-ci, Jésus était allé dans la région de Tyr, au nord du Lac de Galilée. C’était une région limitrophe, avec une population mêlée, de religion surtout païenne. C’est là qu’il avait guéri la fille de la Syro-phénicienne. Et, au début du texte d’aujourd’hui, nous le voyons quitter Tyr, passer par Sidon, en direction du Lac de Galilée et aller directement en terre païenne, dans la fédération de dix villes qu’on appelait la Décapole.

6 février 2024 - mardi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire

1 R 8, 22---30 : Mc 7,1-13 

H O M É L I E

          Jésus, dans l’Évangile, rappelle, aussi bien aux foules qui viennent à lui qu’aux Pharisiens et aux scribes, que la pureté qui compte devant Dieu n’est pas la « pureté rituelle » dont se préoccupaient les religions anciennes, y compris celle d’Israël, et qu’on s’efforçait d’obtenir à travers des rites et des pratiques cultuelles, mais bien la pureté du coeur.