Publications sur le monachisme copte

de 1984 à 1988

(Dans Actes du IVe Congrès Copte. Louvain-la-Neuve, 5-10 septembre 1988. Édités par Marguerite RASSART-DEBERGH et Julien RIES. II – De la linguistique au gnosticisme.Université Catholique de Louvain.Institut orientaliste. Louvain-la-Neuve 1992)

Le monachisme copte, comme d'ailleurs le phénomène monastique en général, est une réalité complexe qu'il n'est pas facile de circonscrire.Même à l'époque d'or de son expansion, il s'exprime non seulement à travers des textes coptes, mais aussi à travers des traductions dans toutes les principales langues orientales et même occidentales.Certains des auteurs parmi ses témoins les plus importants, comme Pallade et Cassien ont écrit non en copte mais en grec ou en latin.

 

La lectio divina n’est pas un exercice

Jésus n’a écrit qu'une fois, dans le sable, lorsqu'on voulait lui faire condamner la femme qu'on avait amenée devant lui. Il n'a rien écrit, mais il a parlé. II a même dit beaucoup de paroles. Des paroles qu'il nous a invités à garder. «Si quelqu'un garde ma parole, il ne connaîtra pas la mort», a-t-il dit.

 

Le silence dans une célébration monastique

Au coeur de la vie du moine se trouve non pas le silence mais la Parole.Il essaye de faire de toute sa vie une prière continuelle, s’efforçant de mettre en pratique l’unique précepte évangélique sur la prière, qui est celui de prier sans cesse.Or cette prière continuelle, qui doit se poursuivre tout au long des occupations de la journée, ne consiste pas à réciter des prières ni à penser constamment à Dieu, mais bien à rester dans une communion aussi constante que possible avec la Parole prononcée en son coeur par l’Esprit Saint : Abba. C’est en se laissant absorber dans le silence où naît la Parole du Père, qu’il est engendré à son propre être de fils.

 

Ce que j’ai reçu de l’AIM

Armand Veilleux, ocso

L’AIM me colle à la peau. Depuis qu’elle existe. Les grands tournants de son existence ont rythmé les étapes de ma vie monastique.

Boaké

Ma lecture du réfectoire préférée durant mes premières années à l’abbaye de Mistassini, au Québec, à partir de 1955, était la Chronique de nos abbayes.J’étais alors tout spécialement fasciné par le récit des fondations en « pays de mission » que plusieurs monastères de notre Ordre avaient entreprises en réponse à l’appel de Pie XII de porter la vie contemplative dans toutes les Nouvelles Églises. Lorsque j’arrivai à Rome comme étudiant, en 1962, tout juste en temps pour assister, sur la Place Saint-Pierre, à l’ouverture de Vatican II, je trouvai, parmi les 85 autres étudiants vivant à notre maison généralice, quelques représentants de ces récentes fondations, entre autres Mununu Kasiala, qui allait devenir peu plus tard évêque de Kikwit. La réunion de Bouaké, en mai 1964 eut un impact important sur moi, à travers ce que j’en appris de Dom Emmanuel Coutant, abbé de Bellefontaine et Père Immédiat de la récente fondation de l’Étoile-Notre-Dame à Parakou, au Bénin.

 

Communauté et ermitage

dans la tradition monastique occidentale

La communion et la solitude sont deux dimensions essentielles de la vie chrétienne.Dieu est communion nous dit saint Jean, et ce que nous appelons l’Église n’est rien d’autre que la communion entre tous ceux qui ont mis leur foi au Christ. Quant au désert, il jouait un rôle central dans la spiritualité de l’Ancien Testament, non pas tellement comme un lieu, mais comme une époque privilégiée durant laquelle Dieu s’était formé un peuple.Dans l’Évangile, il est le lieu où Jésus se retire pour prier, mais aussi celui où il rencontre, sur leur propre terrain, les forces du mal.

 

Un demi-siècle de fondations monastiques

Réflexions de Armand Veilleux,

Les Cisterciens ont l’esprit d’aventure.Cela est sans doute dû à leurs origines, le départ de Molesme pour le désert de Cîteaux ayant été une singulière aventure.Et cela semble vrai en particulier pour la branche de l’Ordre dite de la Stricte Observance, dont la plupart des monastères sont issus directement ou indirectement de l’Odyssée de quelques moines partis de la Trappe au moment de la Révolution française et revenus en France quelques générations plus tard après avoir semé des fondations dans plusieurs pays d’Europe de l’Est et en Amérique.

 

Comunità ed eremo nella tradizione monastica occidentale

, 9 settembre 2010

XVIII Convegno Ecumenico Internazionaledi spiritualità ortodossa

Comunione e solitudine sono due dimensioni essenziali della vita cristiana. Dio è comunione, ci dice san Giovanni, e quello che noi chiamiamo “chiesa” altro non è che la comunione tra tutti coloro che hanno messo la loro fede in Cristo. Quanto al deserto, già nella spiritualità dell’Antico Testamento esso aveva un ruolo centrale, e non tanto come luogo, ma in riferimento a quel periodo eccezionale durante il quale Dio si era forgiato un popolo. Nel vangelo, è il luogo in cui Gesù si ritira per pregare, ma anche quello in cui incontra sul loro terreno le forze del male.