Homélies de Dom Armand Veilleux

20 octobre 2024 – 29ème dimanche "B"

Is 53, 10-11; He 4, 14-16; Mc 10, 35-45

H O M É L I E

          Il y eut un temps où les fonctions publiques dans la société étaient considérées comme des services que certaines personnes étaient appelées à rendre à la collectivité, souvent à leurs propres frais. Les choses sont assez différentes de nos jours! Les candidats dépensent souvent des sommes énormes pour tenter de convaincre les gens de les élire à ces fonctions.

18 October 2024 - Feast of Saint Luke

2 Tim 4:10-17b; Lk 10:1---9

Homily

          In the Gospel, we have two versions of Jesus' sending out on mission: the first, common to the three synoptic Gospels, is addressed to the twelve Apostles; the other, longer version, which we have just read and which is specific to Luke, is addressed to the seventy-two disciples.

18 octobre 2024 – fête de saint Luc

2 Tm 4, 10-17b; Lc 10, 1---9

H O M É L I E

          Dans l'Évangile, nous avons deux versions de l'envoi en mission par Jésus: la première, commune aux trois Évangiles synoptiques, s'adresse aux douze Apôtres; l'autre, plus longue, que nous venons de lire, et qui est propre à Luc, s'adresse aux soixante-douze disciples.

Feast of St. Ignatius of Antioch,

October 17, 2024

I knew a Baptist minister, who was a very good Christian, and who used to come often to make retreats at our monastery in Conyers. Several years ago he did not feel too well and went to see a doctor. After a series of tests the doctor told him that he had terminal cancer, and had probably only a few months to live. The man received that news with a very great peace and did not seem to be disturbed at all. The doctor was puzzled by that serenity and told him: "Most people are very deeply disturbed or even discouraged when they are told that they have cancer, especially terminal cancer. How is it that you are so peaceful" The man answered: "Well, my conviction is that we are all terminal!"

Mémoire de saint Ignace d'Antioche,

17 octobre 2024

Homélie

J'ai connu, aux États-Unis, un pasteur baptiste qui venait souvent faire des retraites dans notre monastère de Holy Spirit, en Géorgie. Il y a plusieurs années, il ne se sentait pas très bien et il est allé voir un médecin. Après une série d'examens, le médecin lui a annoncé qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale et qu'il ne lui restait probablement que quelques mois à vivre. L'homme a accueilli cette nouvelle avec une très grande sérénité et n'a pas semblé perturbé du tout. Le médecin s'est étonné de cette sérénité et lui a dit : "La plupart des gens sont très perturbés, voire découragés, lorsqu'on leur annonce qu'ils ont un cancer, surtout en phase terminale. Comment se fait-il que vous soyez si paisible ? La réponse fut : "Eh bien, ma conviction est que nous sommes tous en phase terminale !".

14 October 2024: Monday of the 28th week in Ordinary Time

Rom 1:1-7; Luke 11:29-32

Homily 

            The prophet Jonah was sent by God to the pagans in the city of Nineveh. But he did not want the mission, and fled to the city of Tarshish. This, as we know, led him - and all his companions - into a terrible storm. In the midst of this storm, he recognized his sin and agreed - he even asked - to be thrown into the sea to appease God's anger. He then began an experience of solitude, symbolized by the time he spent in the belly of a big fish, before finally beginning his mission to preach a message of repentance. However, it was impossible for him to understand that a pagan city could be converted to God; and when it was, he was upset. As we know from the rest of the story, God will make him understand, through the image of the plant that grows in one day and dies the next, that He, God, has the same merciful love for the pagan city of Nineveh as He does for the people of Israel.

14 octobre 2024 : lundi de la 28ère semaine du Temps Ordinaire

Rm 1, 1-7 ; Luc 11, 29-32

Homélie

            Le prophète Jonas fut envoyé par Dieu aux païens de la cité de Ninive. Mais il ne voulait pas avoir cette mission, et il s’enfuit vers la cité de Tarsis. Cela, comme nous le savons, le conduisit – lui et tous ses compagnons – dans une terrible tempête. Au coeur de cette tempête, il reconnut son péché et il accepta – il demanda même – d’être jeté à la mer pour calmer la colère de Dieu. C’est alors qu’il commença une expérience de solitude, symbolisée par le temps qu’il passa dans le ventre d’un gros poisson, avant de commencer, finalement, sa mission qui était de prêcher un message de repentance. Cependant, il lui était impossible de comprendre qu’une cité païenne pourrait se convertir à Dieu ; et lorsqu’elle se convertit, il en fut contrarié. Comme nous le savons par le reste de l’histoire, Dieu va lui faire comprendre, à travers l’image de la plante qui croît en un jour et qui meurt le lendemain, que Lui, Dieu, a le même amour miséricordieux pour la ville païenne de Ninive que pour le peuple d’Israël.