Homélies de Dom Armand Veilleux

5 juillet 2020-- 14ème dimanche "A"

Za 9,9-10; Rm 8,9.11-13; Mt 11,25-30

H O M É L I E

 

L'Évangile que nous venons de lire comprend quelques points de contact avec le Magnificat de la Vierge Marie, qui sont très intéressants et extrêmement révélateurs.

Vendredi, le 3 juillet 2020 – Fête de saint Thomas

Ep 2, 19-22 ; Jn 20, 24-29

Homélie

          Chacun des Évangélistes nous a rapporté à sa façon les événements qui ont suivi la Résurrection du Christ.  Il ne faut surtout pas essayer de réconcilier leur chronologie des événements.  En réalité ils ne sont pas intéressés par la chronologie et n'essayent pas de nous donner une description exacte des faits.  Ils veulent plutôt nous transmettre une vision théologique.  Luc, qui organise son Évangile autour de Jérusalem et du Temple, répartit les événements d'après la résurrection sur une période de cinquante jours, correspondant à la liturgie juive.  Jean, le théologien mystique au regard perçant, ramasse presque tous ces événements en un seul jour, le jour même de la résurrection.

29 juin 2020– Solennité des saints Pierre et Paul

Actes 12,1-11; 2 Tim 4, 6...18; Mat 16, 13-19

Homélie

           Pierre et Paul sont les deux piliers de l’Église, et celle-ci les a toujours célébrés ensemble dans son culte. Et c’est pourquoi nous les célébrons aujourd’hui, en ce 29ème jour de juin. Il serait difficile de trouver deux hommes aussi différents l'un de l'autre. Et pourtant un même amour du Christ a animé leurs vies et tous les deux sont morts martyrs pour leur foi, à Rome, où deux statues monumentales rappellent leur mémoire sur la Place saint Pierre. Pierre représente les Douze que Jésus s'était choisis durant son ministère ici-bas alors que Paul est le prototype de tous ceux qui furent appelés par la suite à être ses témoins. 

28 juin 2020 -- 13ème dimanche "A"

2 Rois 4,8-11.14-16a; Rom 6,3-4.8-11; Mat 10,37-42

H O M É L I E

Jésus avait à Béthanie, près de Jérusalem, un endroit où il savait qu'il pouvait s'arrêter n'importe quand avec ses disciples pour un repas ou un moment de repos.  C'était la maison de Marthe, Marie et Lazare.  De même, le prophète Élie avait sa chambre dans la maison d'une femme influente de Shunem.  Dans l'un et l'autre cas, comme si souvent dans la Bible, nous voyons l'hospitalité liée au don de la vie : soit l'annonce d'une vie nouvelle, soit le retour à la vie pour quelqu'un qui était mort.

24 juin 2020 –Solennité de saint Jean-Baptiste

Is 49, 1-6 ; Actes 13, 22-26 ; Luc 1, 57---80

 

 

H O M É L I E

           L’iconographie traditionnelle nous présente souvent un Jean-Baptiste sévère, hirsute et à l’allure plutôt rébarbative.  Une telle présentation peut évidemment s’inspirer de quelques passages des Évangiles nous rappelant sa prédication et ses appels à la conversion et à la pénitence.  Et pourtant, le thème qui revient sans cesse dans les récits relatifs à sa naissance est celui de la joie.

20 juin 2020 – Fête du Cœur Immaculé de Marie

2 Ch 24, 17-25 ; Luc 2, 41-51

 

 H O M É L I E

          Après la fête du Sacré-Cœur de Jésus, le calendrier liturgique nous fait célébrer aujourd’hui celle du cœur Immaculé de Marie. Et l’Évangile retenu pour cette fête est le récit de la montée de Jésus au Temple, à l’âge de douze ans, qui se termine par l’affirmation que Marie conservait toutes ces choses en son cœur.

Fête du Sacré Coeur, 19 juin 2020

Osée 11,1...9; Ephésiens 3, 8...19; Jean 19, 31-37

H O M É L I E

Le coeur est conçu dans toutes les cultures comme le lieu où réside les sentiments, l'affectivité, l'amour. C'est pourquoi, à partir déjà du Moyen-Âge, des mystiques tels que Gertrude d’Hefta, Catherine de Sienne, Mathilde, Marguerite Alacoque, Jean-Eudes, développent une dévotion au Coeur Sacré de Jésus, qui n'est pas une dévotion à un organe physique, mais à l'amour divin vécu par Dieu fait homme.  Si cette dévotion a pu connaître à certaines époques des expressions plutôt romantiques et sentimentales, comme en fait foi une vaste collections d'images pieuses au goût plutôt douteux, elle n'est, essentiellement, dans son intuition première, que la contemplation de l'amour de Dieu pour nous, incarné en Jésus de Nazareth. Et le récit de l’Évangile que nous venons de lire nous montre jusqu’où est allé cet amour.