Homélies de Dom Armand Veilleux

12 avril 2023 - Mercredi de l’Octave de Pâques

Ac 3, 1-10; Luc 24, 13-35

H O M É L I E

           L’Évangéliste Luc nous rapporte trois apparitions de Jésus le jour de Pâques :  1) celle aux femmes, qui furent les premières à avoir le courage de venir au tombeau de grand matin ; 2) celle aux deux disciples qui avaient décidé de retourner à leur village et à leurs occupations ; 3) celle aux Douze qui étaient encore paralysés par la peur dans l'endroit où ils s'étaient enfermés. C’est la deuxième de ces apparitions que nous avons dans notre texte d’aujourd’hui.

11 avril 2023 – Mardi dans l’Octave de Pâques

Ac 2, 36-41 ; Jean 20, 11-18

H o m é l i e

          Marie Madeleine, celle qui avait oint les pieds de Jésus et les avait baisés avec tendresse, celle dont Jésus a dit que partout où serait proclamé l’Évangile, on raconterait ce qu’elle avait fait en mémoire d’elle – cette même Marie fut la première à venir au sépulcre le matin du troisième jour.  Nous avons vu, dans le passage d’Évangile lu à la messe du Jour de Pâques, comment elle avait trouvé le tombeau vide et comment elle avait couru en informer Simon-Pierre et Jean.  Elle fut donc, parmi les disciples de Jésus, la première à annoncer la Résurrection.

10 avril 2023 – lundi de l’Octave de Pâques

Ac 2, 14-22b-33 ; Mt 28, 8-15 

Homélie pour le lundi de la Semaine dans l’Octave de Pâques 

          Les lectures bibliques qui nous sont offertes au cours des célébrations eucharistiques de cette semaine dans l’Octave de Pâques sont d’une richesse exceptionnelle.

9 avril 2023 -- Messe du Jour de Pâques

Ac 10, 34…43, Col 3, 1-4 ; Jean 20, 1-9

H O M É L I E

 

           Marie Madeleine, celle qui avait oint les pieds de Jésus et les avait baisés avec tendresse, celle dont Jésus a dit que partout où serait proclamé l'Évangile, on raconterait ce qu'elle avait fait, en mémoire d'elle -- cette même Marie est la première à venir au sépulcre le matin du troisième jour.  Et que trouve-t-elle?  Un tombeau vide.  Elle court alors en informer Simon-Pierre et Jean.  Ceux-ci viennent à la course.  Eux aussi cherchent le Seigneur.  Et que trouvent-ils. Eux aussi trouvent un tombeau vide.

Homélie pour la Vigile pascale 2023 

L’amour de Dieu au coeur de l’histoire

 

          La longue série de lectures que nous venons d’entendre nous a brossé un tableau rapide de toute l’Histoire du Salut. À l’origine et au coeur de cette histoire, comme à sa conclusion, se trouve l’amour gratuit de Dieu. C’est par amour qu’il a créé l’univers, c’est par amour qu’il a accompagné l’homme dans son histoire. C’est par amour qu’il s’est incarné, qu’il est mort et ressuscité.

Brève homélie pour le Vendredi Saint

          Le récit de la Passion selon saint Jean, que nous venons d’entendre, a une caractéristique différente de celle des trois autres Évangiles.  Dans ce récit, Jean nous présente une image de Jésus conforme à celle qu’il a élaborée tout au long de son Évangile. C’est l’image d’un Jésus qui est la révélation du Père et qui est aussi, en sa personne, la pleine manifestation de l’amour.

          Toute sa vie, il a fait la volonté du Père. Paradoxalement, sa mort sur la croix est une victoire. Sa dernière parole est le point final non seulement de sa Passion, mais de toute sa vie : « Tout est accompli ». dit-il. La volonté du Père de conférer le salut à l’humanité est pleinement accomplie en Lui.

          Les derniers mots du récit évoquent déjà la résurrection. Le corps de Jésus est déposé dans un tombeau neuf. Et nous savons que, le troisième jour, celles et ceux qui chercheront ce corps trouveront un tombeau vide.

          La célébration d’aujourd’hui appartient à la célébration du mystère pascal.  Même le Vendredi Saint, nous ne célébrons pas un Christ mort. Dans le culte chrétien nous ne célébrons jamais un Christ mort.  Nous célébrons toujours un Christ ressuscité. Aujourd’hui nous faisons mémoire de son passage par la mort ; mais nous sommes bien conscients que ce ne fut qu’un passage. Vivant, il est passé par la mort mais il est ressuscité et il est toujours vivant.  C’est ce Christ vivant en notre monde, en notre Église, en chacun de nous que nous célébrons.

          Le souvenir de sa passion nous permet de comprendre un peu l’immensité de son amour pour nous, puisqu’il a tellement souffert pour nous conférer à nous aussi la vie éternelle.

          Cette passion d’amour, il l’a vécue pour tous les siens, comme nous le rappelait le texte d’Évangile d’hier, tiré également de l’Évangile de Jean. Tous les siens sont ceux qui l’ont reçu aussi bien que ceux qui ne l’ont pas reçu – tous ses frères et soeurs en humanité. 

 

6 avril 2023 – Jeudi Saint

Ex 12, 1...14; 1 Co 11, 23-26; Jn 13, 1-15

H o m é l i e

Le Livre de l’Ancien Testament appelé le Deutéronome se termine par le récit de la mort de Moïse, tout juste avant l’entrée du peuple d’Israël dans la terre promise, où Moïse lui-même, d’ailleurs, n’entrera pas.  Avant de mourir, Moïse récite un long cantique d’action de grâce et prononce une longue bénédiction sur les douze tribus d’Israël.  Avant cela il rédige tout le texte de la Loi qui sera déposé auprès de l’Arche d’Alliance du Seigneur, laquelle accompagnera le peuple dans la terre promise.  Et le récit du Deutéronome dit que Moïse rédigea ces articles de la Loi « jusqu’au bout », ou « jusqu’à la fin ».