Le problème des « sans papiers » n’est pas nouveau. Il existait déjà au temps de la naissance de Jésus. Les Juifs, sous l’occupation romaine, étaient des réfugiés dans leur propre pays – comme il y en a des millions de nos jours. C’est ainsi que, pour répondre au caprice de l’occupant, Marie et Joseph, comme tant d’autres, durent se mettre en route pour aller se faire mettre en règle.
Si le peuple d’Israël a joué un rôle considérable dans l’histoire ancienne, ce ne fut certes pas à cause de son importance numérique ou militaire, mais à cause de sa position stratégique. Israël était une sorte de zone tampon entre les grandes puissances de l’époque : entre l’Assyrie et l’Égypte durant un certain temps, puis entre la Perse et l’Empire gréco-romain.
Les Sadducéens de cet Évangile ne sont pas vraiment intéressés à apprendre quelque chose de Jésus. Ils désirent simplement lui tendre un piège. Puisqu’ils ne croient pas à la résurrection, ils veulent montrer comment une telle croyance conduit à des conséquences ridicules. La réponse de Jésus est plutôt mystérieuse. En réalité, il semble qu’il veuille simplement leur montrer que c’est leur approche qui est ridicule. Ils essayent d’ « imaginer » ce qu’est la vie après la mort ; et cela est impossible, car on ne peut « imaginer » quelque chose qu’en utilisant des « images » tirées de notre vie actuelle, qui est limitée. Or, la vie après la mort est au-delà de toutes ces images et de toutes ces limites. Ce ne sera pas une nouvelle vie ; ce sera la même vie, mais libérée de toutes les limites de l’existence présente.
Comme nous l’avons vu dans l’Évangile de dimanche dernier, Jean le Baptiste avait appelé ses contemporains à la conversion. Nourri spirituellement des écrits des grands prophètes d’Israël, il avait annoncé la venue de la colère divine, la venue d’un Messie qui jugerait les nations, séparerait les bons des méchants et exterminerait ces derniers : « Déjà la hache est prête à attaquer la racine des arbres ; tout arbre qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu ».
Le désir de voir Dieu traverse tout l’Ancien Testament. Plusieurs prophètes ont demandé explicitement de voir la face de Dieu, ou même, selon la belle expression d’Isaïe, de le voir « en se regardant l’un l’autre dans les yeux ».
La raison en est que la face -- ou le visage -- d’une personne, particulièrement ses yeux, est ce qui révèle le plus ce que cette personne porte en son coeur. C’est là qu’on lit l’amour ou la haine, la joie ou la douleur, l’exaltation ou l’affliction. Lorsqu’une personne désire voir la face de Dieu, elle veut non pas le connaître abstraitement mais savoir qui il est pour elle.
La fiesta de Cristo Rey se estableció en un momento en que la Iglesia, que todavía no reconocía las repúblicas que se estaban estableciendo en el mundo occidental, seguía teniendo nostalgia de las monarquías que estaban desapareciendo. Sin embargo, el rey que se nos presenta en el Evangelio de hoy no tiene nada que ver con este olor de triunfalismo. No está vestido con ropa suntuosa y no se sienta sobre cojines de terciopelo bordados en oro. Es un rey desnudo, que cuelga de una cruz. El pueblo, al que siempre ha mostrado sólo la bondad de su Padre, permanece allí mirando, aturdido, sin saber qué pensar ni qué decir. Sobre su cabeza hay un letrero sarcástico, escrito por el ocupante romano que dice: "¡Éste es el rey de los judíos! ». Y todos los que hablan lo hacen para burlarse de él. Todos menos uno.
Luc nous dit que le Pharisien et le Publicain montèrent tous les deux au Temple pour prier. Le Pharisien pria vraiment, et sa prière pourrait bien être considérée humble. Il est vrai qu’il est conscient de sa justice, mais il sait que celle-ci est un don de Dieu. Il remercie Dieu de la grâce qu’il a reçue d’être un homme juste : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes... Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. » En réalité son attitude n’est pas très différente de celle de Paul dans la lettre à Timothée : « J’ai combattu le bon combat, j’ai fini la course, j’ai gardé la foi... » Quant au Publicain, il n’ose même pas lever les yeux vers le ciel. Il dit simplement : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis! »