Homélies du Père Jacques Pineault

B AVENT 04 LUC 01,26-38 (11)

Chimay : 24.12.2023

 Frères et sœurs, nous célébrons ce matin la messe du 4e dimanche de l’Avent. Tout au long de cette période, nous avons entendu un mot important : c’est le verbe « VENIR » . Le temps de l’Avent nous rappelle que Jésus est venu lors du premier Noël. Ce même Jésus est celui qui vient dans notre vie de tous les jours. Lui-même nous l’a promis : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). Il est également celui qui reviendra ; nous attendons son grand retour à la fin des temps.

FUNÉRAILLES DE MON FRÈRE RAYNALD

08.12.2023/ PAROISSE SAINTE CATHERINE D’ALEXANDRIE

Homélie

Chers Gaétane, Stéphanie, Josiane, Karl et Alexandre – je ne sais pas le nom des petits bouts de choux – frères et sœurs, amis et connaissances ?        M. l’abbé Luiness, curé de cette paroisse, et moi-même nous vous offrons nos plus sincères sympathies et notre amitié en ces temps d’épreuve.

RAYNALD 

Le départ d’un proche nous laisse sans répit ni repos. Désemparés. Sans consolation possible. La mort nous laisse sans mots. Ceux-ci nous semblent dérisoires et vains. Et, en même temps, tellement nécessaires. Sans eux, la mort devient tout à fait inhumaine. Quand ils manquent, il nous est bon d’emprunter ceux des autres : il arrive qu’ils sonnent juste et parlent pour nous. Mots sensibles des amis, mots intimes des proches, mots étonnants d’un inconnu. Mots qui nous arrivent comme une tendresse bienvenue.

Ces mots de réconfort sont des compagnons de silence et de solitude. Des compagnons de voyage aussi, invitant à lever les yeux vers le paysage qui défile à la fenêtre de notre vie, ou vers le ciel resté ouvert. Ils ne sont pas à garder pour soi mais à offrir à qui affronte la maladie ou le départ d’un proche, à lire à haute voix dans l’intimité d’une rencontre ou lors de funérailles. De nombreuses paroles ou gestes de sympathie sont ainsi offerts gratuitement car on ne peut faire plus. Mais ils marquent une profonde communion.

Ces paroles de sympathie et de bon courage vont de l’étonnement d’être encore là à l’interrogation sur le mystère de la vie, ou de l’effroi devant un mystère si grand et si obscur. Il faut les écouter tout comme certaines paroles du Christ. Car ces paroles qui puisent aux sagesses ou aux spiritualités ouvrent à la consolation, à la réflexion, parfois à la prière, voire à la guérison. Ils marquent les temps d’une vie humaine confrontée à la mort. Ils marquent les rythmes d’une traversée de la naissance à une autre vie, à une vie sainte et désormais heureuse, sans problème.

On a peut-être tort de penser que la sainteté est ce qui intervient à la fin de la vie, comme le résultat de nos mérites. Non ! La sainteté est plutôt une affaire d’ici et de maintenant ! Bien sûr, il y a toutes les personnes que l’Église honore et déclare saintes du fait de leur vie exemplaire, de leur courage pour servir le Christ et pour vivre les Béatitudes. Mais les noms de ceux qui remplissent nos calendriers ne sont pas les seuls. Plus large et plus longue est la liste des saints du calendrier de Dieu ! Il y a, par exemple, ceux que le pape François désigne du nom de « saints de la porte d’à côté » : ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, des hommes et des femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, qui veillent sur leurs enfants, prennent soin des malades. Qui ont toujours les mains tendues ou les bras ouverts.

Les saints ne sont pas des surhommes, il nous arrive d’en rencontrer. Ils se reconnaissent à quelques signes : ils sont capables d’écouter sans juger ; ils éveillent en nous ce que nous avons de meilleur ; près d’eux nous sommes quelqu’un qui compte ; ils aiment leurs frères d’une manière discrète et efficace ; ce qu’ils disent passe par le cœur. Leur vie nous montre à quel point les manières de révéler le Christ diffèrent d’une personne à l’autre. Selon sa personnalité et son tempérament, chaque saint, chaque sainte, met en pratique l’une ou l’autre des béatitudes.

La sainteté des hommes prend racine dans celle de Dieu. Nous sommes donc tous appelés à la sainteté. Les saints d’aujourd’hui, ce sont les justes, chrétiens ou pas, qui font chaque jour leur devoir, des personnes qui se soucient du bien commun, et qui, souvent à leur insu, servent Dieu, l’aiment, l’ignorent ou le rejettent. Dans les saints que nous fêtons, Dieu nous procure un modèle. En réponse à l’appel des Béatitudes, ils ont travaillé à semer autour d’eux l’amour, la droiture, la paix et la justice. Je crois que Ti-Nours est de ceux-là. S’il y a une béatitude qui le décrit, je crois que c’est celle qui dit : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Le cœur humain est comme un vase vide en forme de Dieu et ce vacuum ne peut être comblé que si Dieu lui-même vient y prendre sa place comme source du bonheur véritable. En Jésus, Dieu inaugure son règne d’amour, de justice et de paix. Il nous appelle à aller au-delà de nous-mêmes et à nous ouvrir au bonheur qu’il nous réserve.

La vie est le lieu premier de notre bonheur et de notre conversion, qui précède notre baptême dans l’Esprit, celui qui est conversion totale de l’être humain à Dieu. Ce baptême de l’Esprit, c’est celui qui accomplit la promesse du projet de Dieu pour chacun et chacune de nous. C’est celui que Jésus résume dans son discours sur la montagne, celui des Béatitudes. Heureux sommes-nous, quelles que soient nos déficiences, car l’Esprit de Dieu habite en nous. De nos jours, il y a de plus en plus de baptêmes d’adultes. Cela signifie qu’il se passe quelque chose au cœur des humains que nous sommes.

Dès que nous accueillons l’Esprit, dès que nous acceptons de nous laisser guider et secourir par lui, nous nous levons alors pour accomplir les promesses des béatitudes. Qu’importent alors les insultes qui nous sont proférées et le mal qui nous est fait, car le secours nous vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.

Quelles que soient nos différences, nous cherchons tous le bonheur. Mais il nous en coûte d’avoir à faire des efforts pour le trouver. Aujourd’hui, non seulement Jésus nous rappelle que nous sommes faits pour être heureux, mais il nous trace le chemin pour y parvenir, celui des béatitudes.

Parmi toutes les béatitudes, il en est une qui n’a pas bonne presse : « Heureux les doux… ». La douceur est plutôt mal vue dans le contexte actuel, car on l’associe spontanément au comportement du mouton. Être doux comme un mouton équivaut à être entièrement passif. Mais lorsque Jésus proclame heureux les doux, fait-il l’éloge de la passivité et du laisser-faire ?

Les doux sont comparables à des démineurs, ces experts qui, sans perdre leur sang-froid, risquent leur vie pour désamorcer ces engins meurtriers que sont les mines anti personnelles. Les doux de la béatitude sont de cette trempe. Ils font tout pour que n’éclatent pas les mines de la méchanceté humaine. Je crois que Ti-Nours était de cette trempe.

Passeport pour le bonheur. Le bonheur, voilà la clé de l’Évangile ! Un bonheur surprenant, un bonheur sans pareil, un bonheur révolutionnaire. Mais Dieu est comme ça. Jésus l’affirme sans hésitation le secret du bonheur, c’est un cœur de pauvre, un cœur ouvert à l’amour, un cœur ouvert à recevoir de Dieu et à donner aux plus petits.

Frères et sœurs, le Seigneur veut notre bonheur. Mais beaucoup de gens ignorent Dieu ou vivent comme s’il n’existait pas. Pour l’accueillir il faut faire une brèche dans notre mur de protection. Ça peut nous faire peur au début. Mais rapidement son Esprit nous libère de nos peurs et nous réconforte. On peut alors partir en paix comme Ti-Nours et laisser en héritage une force que rien ne peut abattre.

A 32 MATTHIEU 25, 01-13 (12)

Chimay : 12.11.2023

Frères et sœurs, en ce dimanche, la seconde lecture (1Th 4,13-18) nous parle des défunts. Tout au long de ce mois de novembre, nous les portons dans notre prière. C’était la grande préoccupation des chrétiens de Thessalonique ; il y a eu beaucoup de deuils chez eux, paraît-il. Les membres de cette communauté éprouvent un chagrin que l’espérance de la résurrection semble ne pas transfigurer. À ceux qui sont inquiets pour le sort de leurs morts, Saint Paul rappelle que la résurrection du Christ est la promesse qui mènera les vivants et les morts à la rencontre du Seigneur ; mais quand ? Pour dissiper leurs préoccupations et leurs inquiétudes, Paul leur explique que la mort n’est pas un obstacle. Il leur ouvre les yeux sur ce qui se passe après la mort : nous serons pour toujours avec le Seigneur. Il ne s’agit pas d’une vague survie ni d’une réincarnation. Notre espérance en Jésus ressuscité s’enracine dans le témoignage des apôtres qui ont donné leur vie pour lui.

B AVENT 01 MARC 13, 33-37 (11)

Chimay : 03.12.2023

Frères et sœurs, en ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans une nouvelle année liturgique. Au fil des semaines, elle nous conduira jusqu’à Noël. Puis nous suivrons le Seigneur dans les diverses étapes de sa vie publique, sa mort et sa résurrection. Nous nous rappelons que le mot Avent signifie avènement. L’Avent, c’est le temps de la venue du Seigneur. Nous chrétiens, nous pensons tous à Noël. Nous espérons pouvoir nous rassembler à l’église pour chanter la naissance du Messie. C’est un tournant absolument essentiel dans l’histoire de notre monde.

A 31 MATTHIEU 23, 01-12 (8)

Chimay : 05.11.2023

Frères et sœurs, dans la lecture tirée du livre de Malachie (1,14b-2,2b.8-10) et dans l’Évangile de ce jour, chacun en prend pour son grade : les prêtres, le peuple, les scribes et les pharisiens. Plus grand est le pouvoir, plus grande est la responsabilité. Le prophète Malachie reproche aux prêtres de son temps de « pervertir l’alliance ». Ils ont pour fonction de se consacrer à Dieu et de chercher sa gloire. Ils doivent enseigner la loi qui leur a été confiée par Moïse. Or voilà qu’au lieu de penser à la gloire de Dieu, ils ne font que rechercher leur seul intérêt. Mais en leur montrant leur péché, le prophète les appelle à la conversion. Il leur rappelle que Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants.

Ce rappel à l’ordre s’adresse aussi à nous tous, prêtres et laïcs. À travers ces paroles du prophète, c’est Dieu qui nous parle aujourd’hui. Il nous invite à accueillir son amour et à nous laisser transformer par lui. Ce qui est premier, c’est précisément cet amour de Dieu pour chacun de nous. Quand nous nous en sommes écartés, il ne cesse de nous appeler à revenir vers lui de tout notre cœur. Son amour va jusqu’au pardon. Quels que soient nos torts, il n’a jamais cessé de nous aimer. Il ne veut que notre bonheur. Qui écoutons-nous le plus volontiers : celui qui trouve des accommodements avec la volonté de Dieu ou celui qui nous en annonce toutes les exigences ? Nous sommes donc incités à recentrer notre vie sur Dieu et à retrouver son amour. La foi est le fruit de la charité ou de l’amour, ainsi que de la vertu.

Dans l’Évangile, Jésus nous montre les pièges de l’autorité. S’adressant à la foule, il dénonce les comportements des scribes et des pharisiens. Mais ce qu’il dit pour eux vaut aussi pour chacun de nous. Qu’il s’agisse des autorités religieuses, politiques ou parentales, ces pièges sont les mêmes.

Premier piège : « Ils disent et ne font pas » (Mt 23,3). Nous reconnaissons tous le décalage entre nos belles paroles et notre vie de tous les jours. Le reproche de Jésus aux scribes et aux pharisiens ne pourrait-il aussi s’adresser à nous ? Il est important que chacun pratique ce qu’il enseigne. Un jour, Jésus a dit : « Il ne suffit pas de dire Seigneur, Seigneur pour entrer dans le Royaume des cieux, il faut faire la volonté de mon Père » (Mt 7,21). Nous avons été choisis pour annoncer l’Évangile du Christ, mais il importe que toute notre vie soit ajustée à cette Parole.

Deuxième piège : pratiquer l’autorité comme une domination et non comme un service. Jésus reproche aux scribes et aux pharisiens de lier « des fardeaux pesants » et d’en charger les épaules des gens ; mais eux-mêmes « ne veulent pas les remuer du doigt » (Mt 23,4). Ils ont l’avoir, le savoir et le pouvoir. Cela pourrait être un merveilleux moyen de servir les autres. Au lieu de cela, ils ne pensent qu’à dominer.

Troisième piège : vouloir paraître : « Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes » (Mt 23,5). Nous connaissons tous cette tentation d’aimer paraître, de rechercher la considération et l’intérêt. Dans le sermon sur la montagne, Jésus nous recommande de n’agir que par amour pour Dieu et par amour pour nos frères sans chercher les louanges des hommes.

Quatrième piège : se croire important, avoir le goût des honneurs. « Ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, ils aiment recevoir le titre de Rabbi (Maître) (Mt 23,6-7). L’orgueil vient les détourner de Dieu et des autres. Jésus vient leur rappeler la valeur de l’humilité. Les titres et les honneurs ne sont pas mauvais en eux-mêmes. Mais le fait de les porter implique une responsabilité, un témoignage à donner, une mission à accomplir. On ne se grandit qu’en se mettant au service des autres. Cet humble service nous grandit aux yeux de Dieu comme au regard de nos frères.

Dans la lettre aux Thessaloniciens (1Th 2,7b-9.13), l’apôtre Paul nous donne un merveilleux exemple d’une attitude authentiquement chrétienne et authentiquement apostolique. Saint Paul, qui prend modèle sur le Christ serviteur, ne cache pas les épreuves endurées. Il se présente comme une mère pleine de tendresse pour ses enfants. Humble devant Dieu, il lui rend grâce pour eux. C’est en servant, plus qu’en écrasant ou en en jetant plein la vue que l’on se grandit. Plutôt que de se présenter comme apôtre du Christ et d’insister sur l’autorité qui lui vient de Dieu, il adresse aux chrétien un message plein de douceur et d’humilité. Il se veut serviteur de ceux à qui il annonce l’Évangile. Il manifeste envers tous un amour plein d’affection. Sa générosité est extrême. Elle ira jusqu’à offrir sa vie pour les chrétiens. L’attitude de Paul correspond à ce que nous recommande l’Évangile de ce jour. Elle s’inspire de l’amour qui vient de Dieu.

L’erreur des scribes et des Pharisiens était enracinée dans la contradiction entre ce qu’ils prêchaient et ce qu’ils pratiquaient. Il n’en était pas ainsi avec Jésus. Il enseignait la vérité en paroles et en actions. Jésus expliquait à ceux qui voulaient l’entendre qu’il était mieux de servir que d’être servi et que lui, Fils de Dieu, s’était fait homme pour nous servir. Il est mort pour nous afin que nous ayons la vie. C’est pour servir son troupeau qu’il a librement donné sa vie pour nous. En vérité, il est plus grand, infiniment plus grand que toute créature. Lui et son Père ne font qu’un. Il est le fils unique du Père, lui qui a daigné s’humilier jusqu’à laver les pieds de ses disciples (Jn 13).

Comment peut-on sonder le mystère du Fils de Dieu ? Comment peut-on saisir l’amour du Père ? Nous ne pouvons le comprendre ; peut-être même avons-nous peur de le contempler. C’est le Saint-Esprit qui nous révèle l’humilité de Dieu, doux et humble de cœur. Est-il possible que Dieu nous aime à ce point ? La réponse est : oui ! « Il s’est dépouillé de sa condition divine pour nous les hommes » (Ph 2,5-11). Il a pris la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes, et s’est humilité jusqu’à la mort sur une croix pour nous racheter. Personne d’aussi grand que le Christ n’a jamais foulé et ne foulera jamais cette terre.

Pour être vraiment saints nous devons d’abord être humbles. L’humilité est le remède de bon nombre de nos malheurs. L’humilité n’est pas l’humiliation, elle est l’acceptation joyeuse et sereine de notre condition de créature, d’être créé et aimé de Dieu. C’est la vertu qui sous-tend et définit toute la vie de Jésus. Il s’est soumis à la condition humaine pour servir et non pour être servi. Malgré les Pharisiens, malgré les trahisons de l’homme et les scandales continuels, le Christ sert encore, obéit encore et aime encore. « Imitez-moi car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). L’un des effets de l’humilité est la stabilité de l’âme, qui pacifie l’être tout entier et le rend réceptif à ce qu’il y a de beau et de bon en lui et dans le monde, comme font les tout-petits.

En ce dimanche, les textes bibliques nous provoquent à une véritable remise en question. Le Seigneur nous appelle à revenir vers lui et à nous ajuster à son amour. Il est notre compagnon de route et il chemine avec nous. En célébrant cette Eucharistie, nous le remercions de remettre à l’endroit ce qui était à l’envers dans nos vies.

A CHRIST ROI MATTHIEU 25, 31-46 (16)

Chimay : 26.11.2023

Frères et sœurs, c’est aujourd’hui le dernier dimanche de l’année liturgique. En ce jour, nous célébrons le Christ Roi de l’univers. Mais quand nous lisons les évangiles nous comprenons que le Christ n’est pas un roi à la manière des grands de ce monde. Beaucoup sont portés à utiliser la violence pour faire peser leur pouvoir sur leurs administrés. Ils sont plus attirés par le prestige que par l’attention aux plus pauvres. Nous devons oublier tous ces rois, ces chefs et ces présidents. La royauté de celui que nous honorons en ce jour n’est pas de ce monde.

A TOUSSAINT MATTHIEU 05,01-12a (9)

Chimay : 01.11.2023

Frères et sœurs, en ce jour de Toussaint, beaucoup ont choisi de revenir vers leur paroisse d’origine. Ce qui les motive, c’est le souvenir de leurs défunts. Nous sommes comme ces femmes qui se sont rendues au tombeau du Christ pour lui rendre un dernier hommage. Mais comme elles, nous devons entendre cette parole qui leur a été adressée : « Ne cherchez pas parmi les morts Celui qui est vivant » (Lc 24,5). Et nous n’oublions pas cette autre parole du Christ : « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants » (Lc 20,38).